Les heures s’évanouissent en espoirs douteux
Hurlant et gémissant du poids de notre vie
Des vents lourds et aveugles tourmentent nos cieux
Du vase de tristesse coulent pleurs de pluie.
Mais un caprice étrange, soleil de mes nuits
Comme un jeu d’impatience ou comme un doux naufrage
Où les mots déchirés cherchent un paradis
Il faut croire aux démons de minuit, aux mirages !
Ton absence me dévore mais à ma solitude
L’image adorée vient danser au clair de lune
Et l’attente apaisera mon incertitude
Vagabondant dans un univers de fortune.
Bientôt tu seras là, mon cœur va s’animer
Pour alléger le temps qui s’achève en soupir
Tes lèvres douces contaminent mes pensées
Insouciance des cœurs dociles au plaisir…
Dans mon alcôve, j’ai semé des étincelles
Miroir de mon amour aux rives insensées
Voiles, coussins colorés en ma citadelle
Parfums d’encens pour épicer tes voluptés.
J’entends tes pas en cet endroit mystérieux
Reflet de passion renaissant sur mon visage
Et je n’ai rien à t’offrir que mon amour heureux
Un cœur à l’envers et des idées en partage.
Ensorcelle-moi de mots, de plaisirs faciles
Pressentiment d’étoiles sur nos cœurs bohèmes
Pour que dansent nos destins dans l’oubli subtil
Ce bonheur indicible qui fait que tu m’aimes.
Ton regard qui me frôle…plaisir innocent
L’amour touchant nos lèvres, naissent des idylles
En s’abandonnant dans des espoirs impatients
Ton corps épouse le mien, extase fertile.
Ces brefs instants si torrides fleurissent ma vie
Impudique ivresse qui envahit mes paupières
Poses nonchalantes en partage d’insomnies
Les mains ouvertes sur nos rêves et leurs mystères…